En matière d’UX, il est assez courant de voir des designers qui oublient complètement de tenir compte des wireframes. Encore appelés prototypes, ces derniers poursuivent majoritairement deux objectifs. Dans un premier temps, ils permettent d’assurer la validation de certaines idées et fonctionnalités. Dans un second temps, ils jouent un rôle purement technique. Comment vous y prendre pour réaliser des wireframes pros ? Découvrez dans cet article, les meilleures astuces pour y parvenir.
Définissez l’étendue de votre projet
La définition de l’étendue du projet est l’une des étapes les plus essentielles si vous désirez réussir vos wireframes pros. La première étape dans cette procédure avant même de définir avec précision les contours du projet est de penser à définir clairement la devise. Avant même de vous lancer dans une quelconque initiative, prenez toujours soin de régler tout ce qui est relatif aux devises. À ce sujet on parle généralement de trois types de devises :
- Adaptive ;
- Responsive ;
- Cross-platform.
Ensuite, il est essentiel pour vous de définir au préalable une liste des différents appareils nécessaires. Vous pouvez y intégrer par exemple : des navigateurs mobiles ou desktops, des tablettes, le logiciel Windows… Suite à cela, il vous faudra vous assurer de créer une coïncidence entre les différentes fonctions et les usages auxquels elles sont destinées. Enfin, assurez-vous de reconsidérer les conséquences de l’orientation de l’écran, puis pensez à le réadapter si vous sentez qu’il a un déficit.
Définir et mettre sur pied le résultat voulu
Commencez d’abord à penser au stade de fidélité. Prenez le soin de savoir avec précision le niveau de fidélité que vous espérez pour vos prototypes. À ce sujet, il est essentiel d’évoquer essentiellement trois niveaux de fidélité. Le premier est un faible niveau. Il se focalise exclusivement sur des détails non essentiels tels que les échanges, le concept ou encore la présentation générale de la maquette. Cela n’empêche, il est tout aussi adapté au web. La particularité de ce niveau de fidélité réside aussi dans l’absence des couleurs (tout s’y retrouve quasiment en gris). Ensuite, il faut parler du haut niveau de fidélité. Celui-ci prend en compte plusieurs aspects différents que d’autres utilisateurs n’auraient pas nécessairement considérés. Il tient compte par exemple du côté esthétique, de la police, du style et même de la charte graphique. Dans le même temps, ce dernier se chargera d’inclure différents types d’images qu’elles soient réelles ou totalement fictives. Pour finir, il est essentiel de parler du niveau de moyenne fidélité. Il peut aussi présenter un résultat intéressant, avec une expérience utilisateur assez bonne, mais sans couleurs particulières.
Prouvez vos choix
Le plus gros challenge auquel font face les designers UX, c’est celui de parvenir à convaincre d’autres personnes de la véracité du design qu’ils ont choisi. Malheureusement, c’est un test auquel la plupart d’entre eux échouent. Partant de ce fait, il est essentiel en tant que designer de veiller constamment à ne pas prendre des décisions à la volée, mais de savoir concrètement pourquoi vous prenez chacune de vos décisions. Veillez donc à être en mesure d’expliquer tous les détails avant de présenter les résultats de vos réalisations d’UX. Au cas échéant, vous trouverez d’énormes difficultés à les faire adopter.